Des plantes aromatiques bio.

Cultiver bio, une démarche naturelle.


     Depuis 1993, je fais pousser des plantes aromatiques et dès cette date, il m'a paru indispensable de les cultiver en bio. Il me paraissait inconcevable de proposer des plantes aromatiques, qui allaient servir à préparer des infusions, des tisanes pour se soigner naturellement et retrouver dans ces préparations des molécules chimiques, des résidus d'engrais ou de traitements abusifs.
 

Un label bio.


   Pendant de nombreuses années, nous avons cultivé nos plantes aromatiques de la façon la plus naturelle sans apport d'engrais chimiques, ni de produits de traitements de synthèse. Depuis 2009, nous sommes labélisés et contrôlés par Ecocert qui garanti notre engagement dans ce type de culture bio.


Une attention constante


   Mais cultiver en bio, ne signifie pas tout "laisser faire", c'est au contraire une attention constante pour déceler les attaques de ravageurs avant qu'elles ne prennent trop d'ampleur, surveiller l'ensemble des cultures pour réaliser les apports fertilisants au bon moment, c'est aussi réaliser les apports d'eau en quantité adéquate, sans excès et sans manque, car c'est en amont que l'on anticipe les problèmes, répérer les premières tâches de rouille ou d'oïdium et effectuer les tailles à bon escient. En résumé, vouloir cultiver en bio s'est être proche de sa culture, proche de ses plantes, proche de la nature.
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Des engrais et des produits bio.


   Ce travail important, réalisé pour conduire nos cultures au mieux, ne suffit pas pour obtenir desplantes de grande qualité, il faut réaliser des apports d'engrais naturels, heureusement il en existe de nombreux, du guano, du sang désséché, des cornes torréfiées, des tourteaux de ricins, mais aussi des purins d'ortie ou de consoude que nous préparons sur l'exploitation.

   Il faut aussi se prémunir contre les ravageurs et les maladies et là aussi, nous avons recours à de nombreux purins (absinthe, rue, ortie, tanaisie, rhubarbe...), à des huiles essentielles, au savon noir, à des décoctions d'ail ou d'oignon...
 

Une approche globale de la culture bio.


   A mon niveau j'essaye de sensibiliser les jardiniers qui doivent prendre conscience du fragile équilibre qui régit notre écosystème et peuvent s’inscrire dans cette approche en cultivant leur jardin de manière biologique. Cela implique une conception nouvelle du jardinage où l’on bannit les produits chimiques mais cela va plus loin puisqu’il faut raisonner le jardin dans son environnement global en limitant les apports d’eau, en choisissant des variétés locales, rustiques, en réfléchissant au recyclage, aux matériaux de récupération, à la biodiversité, au gaspillage...

   Il faut rester humble vis-à-vis de la nature et ne pas vouloir la contraindre à tout prix, ne pas s’évertuer par exemple à essayer de faire pousser des plantes dans des conditions différentes de leur biotope naturel. Il ne faut pas non plus s’arrêter au premier échec, mais tenter de tirer des leçons des erreurs passées pour améliorer les récoltes des années futures.

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